La moitié des jeunes adultes au Canada s’endettent pour suivre leurs amis

Young group of clubgoers drinking and catching up together while dancing at a trendy open air nightclub.Image: Young group of clubgoers drinking and catching up together while dancing at a trendy open air nightclub.

En un mot

Selon un sondage de Credit Karma, la moitié (50%) des jeunes adultes au Canada ont contracté des dettes pour suivre le rythme de leurs amis, un tiers des répondants déclarant avoir accumulé plus de 500$ de dettes causées par le syndrome FOMO.
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Plusieurs jeunes Canadiens dépensent beaucoup pour suivre leurs amis.

Un nouveau sondage Credit Karma/Qualtrics auprès de 1050 Canadiens âgés de 18 à 38 ans montre que la moitié des jeunes adultes ont dépensé de l’argent qu’ils n’avaient pas et se sont endettés pour suivre le rythme de leurs pairs.

Et certains jeunes Canadiens peuvent tomber dans des habitudes qui perpétuent un cycle de dépenses excessives. Plus du tiers (35 %) des répondants ont dit qu’ils ne se sentaient pas à l’aise de dire à leurs amis « non » lorsque des amis suggèrent une activité qu’ils ne peuvent pas se permettre. Et 63% de ceux qui ont beaucoup dépensé pour suivre le rythme ont gardé leur dette secrète de leurs amis. (Apprenez-en plus sur notre méthodologie.)

Mais il n’est vraiment pas nécessaire que ce soit ainsi. Nous allons donc donner quelques conseils ci-dessous pour vous aider à réduire le syndrome FOMO pour «fear of missing out», ou l’anxiété de ratage. Mais d’abord, voyons de plus près pourquoi beaucoup de jeunes Canadiens dépensent trop.

Principales constatations du sondage

La moitié (50%) des répondants ont dépensé de l’argent qu’ils n’avaient pas pour suivre le rythme de leurs amis.
63% de ceux qui se sont endettés pour maintenir le rythme gardent généralement la dette secrète de leurs amis.
35% des répondants ne se sentent pas à l’aise de dire « non » lorsqu’un de leurs amis suggère une activité qu’ils ne peuvent se permettre.
Un tiers (33%) des jeunes Canadiens qui ont contracté une dette causée par le syndrome FOMO se sont endettés de plus de 500$. Plus des deux tiers (68%) ont contracté une dette de plus de 100$.
Les principales situations à l’origine du syndrome FOMO étaient les vacances (45%), les voyages de week-end (42%) et les dîners ou boissons en fin de semaine ou après le travail (36%).                            

À quoi les jeunes Canadiens dépensent-ils beaucoup parce qu’ils ont peur de rater?

Nous avons déjà exploré les dépenses alimentées par le syndrome FOMO chez les jeunes adultes vivant aux États-Unis. Un précédent sondage de Credit Karma avait révélé que 39% des milléniaux américains se sont endettés pour éviter le syndrome FOMO et participer à des activités avec des amis, qui consiste généralement à dépenser sur des choses comme la nourriture et les boissons lors des soirées.

De même, au Canada, nous avons constaté que les expériences vécues avec des amis — et leurs coûts associés — sont un important facteur de dépenses excessives. Selon notre sondage, un peu plus de la moitié (56 %) des jeunes adultes du Canada qui se sont endettés pour sortir avec des amis l’ont fait pour acheter de la nourriture, tandis que 41 % l’ont fait pour acheter deux à quatre et d’autres boissons alcoolisées.

En ce qui concerne les événements planifiés, près du tiers (31%) des répondants qui ont beaucoup dépensé l’ont fait pour voyager avec des amis.

Pourtant, toutes les dépenses du syndrome FOMO ne concernent pas que les voyages ou des soirées entre amis.

Pour suivre le rythme de leurs amis, de nombreux jeunes Canadiens se sentent obligés de s’endetter pour acheter des choses comme des vêtements (32%), des appareils électroniques (29%) et même des voitures (13%) ou des maisons (11%). Et 30% des répondants ont déclaré dépenser de l’argent pour un article ou une expérience au moins quelques fois par année juste pour pouvoir en parler sur les médias sociaux.

Combien de dettes les jeunes Canadiens ont-ils accumulées à cause du syndrome FOMO?

Voici la bonne nouvelle: 83% des répondants ont un budget hebdomadaire/mensuel qu’ils essaient de respecter. Et 14% disent qu’ils ne dépensent jamais de façon impulsive.

Malheureusement, plus d’un tiers (34%) des personnes interrogées se sentent contraintes par des amis ou des situations sociales de dépenser de l’argent au moins une fois par mois. Certains jeunes Canadiens s’endettent même par conséquence.

Combien de dettes? Voici une répartition:

Au cours de la dernière année, combien de dettes avez-vous contracté pour suivre le rythme de vos amis? Pourcentage de répondants ayant contracté une dette du syndrome FOMO
100 $ ou moins 32%
101 $ à 250 $ 17%
251 $ à 500 $ 18%
Plus de 501 $ 33%

 

Comme vous pouvez le constater, un peu plus des deux tiers (68%) de ceux qui se sont endettées pour suivre le rythme leurs amis ont contracté des dettes de plus de 100$ au cours de la dernière année.

Cela peut sembler un peu dingue. Mais un tiers (33%) ont contracté une dette du syndrome FOMO de plus de 500$ assez pour deux cents deux-deux chez Tim Hortons.

Pourquoi les Canadiens se sentent-ils obligés de beaucoup dépenser?

À l’heure actuelle, il devrait être assez clair que de nombreux jeunes Canadiens connaissent beaucoup de syndrome FOMO qui les pousse à beaucoup dépenser. Mais pourquoi? Nos recherches suggèrent que tout peut se résumer à une anxiété sociale.

Parmi ceux qui se sont endettés pour suivre le rythme de leurs amis :

  • Près de la moitié (49%) ont dit l’avoir fait parce qu’ils craignaient de ne pas participer à quelque chose qui les exclurait des événements futurs.
  • Un pourcentage égal de 49% ont déclaré qu’ils ne voulaient pas rater quelque chose comme une expérience unique ou nouvelle
  • Près de la moitié (45%) ont déclaré qu’ils ne voulaient pas être perçus comme des étrangers
  • 34% ne voulaient pas perdre leurs amis
  • 29% avaient peur d’être jugés

Conseils pour maintenir des amitiés solides et éviter les dettes

Les jeunes adultes au Canada se soucient clairement de maintenir de bonnes amitiés et une vie sociale — ce qui est formidable — mais cela ne devrait pas se faire au détriment de leur stabilité financière.

Voici quelques suggestions pour éviter le syndrome FOMO dans un budget.

Soyez honnête à propos de vos finances.

Notre sondage a révélé que 69% des jeunes adultes au Canada pensent que leurs amis gagnent plus d’argent qu’eux. Mais en réalité, beaucoup moins (41%) savent réellement combien gagnent leurs amis. Vous n’avez pas besoin d’avoir une grande révélation de salaire avec vos amis, mais être ouvert sur ce que vous pouvez et ne pouvez pas vous permettre pourrait vous conduire à apprendre qu’ils se sentent comme vous.

Suggérez des alternatives gratuites ou moins coûteuses.

Respecter un budget ne signifie pas que vous ne pouvez pas passer du bon temps avec des amis. Pensez à des choses comme un repas-partage, aller faire une randonnée dans un parc, ou à une soirée chez quelqu’un au lieu de sortir.

Planifiez comment vous payez.

Laissez les cartes de crédit à la maison pour éviter les dépenses excessives. Envisagez de conserver un compte d’épargne séparé que vous pouvez utiliser pour vos dépenses à court terme lorsque vous voulez sortir avec des amis. Envisagez de prendre du liquide/cash ou une carte liée à ce compte lorsque vous sortez afin d’avoir un montant fixe que vous pouvez dépenser.


Méthodologie

Au nom de Credit Karma, Qualtrics a mené un sondage en ligne représentatif à l’échelle nationale en février 2019 auprès de 1 050 Canadiens âgés de 18 à 38 ans afin de connaître leurs habitudes de dépenses liées au syndrome FOMO «fear of missing out» ou l’anxiété de ratage.


Note de la rédaction: Credit Karma reçoit une rémunération d’annonceurs tiers, mais cette rémunération n’influence pas les opinions de nos rédacteurs. Nos partenaires commerciaux n’examinent pas, n’approuvent pas ni ne sanctionnent notre contenu rédactionnel. À notre connaissance, ce contenu est exact au moment où il est publié.

About the author: Paris Ward is a content strategist at Credit Karma, providing readers with the latest news that will aid their financial progress. She has more than a decade of experience as a writer and editor and holds a bachelor’s… Read more.